Turquie et Union Européenne : un autre projet est possible
 
1. L’Union européenne a besoin de frontières clairement établies ;
2. Les choix institutionnels et politiques du projet de Constitution européenne issu des travaux de la Convention sont incompatibles avec un élargissement démesuré de l'Union européenne ;
3. Il n'existe pas de droit à l'adhésion à l'Union européenne au-delà des Etats d'Europe centrale libérés en 1989 ;
4. Les peuples européens, à commencer par les Français,

devraient être consultés par voie référendaire sur tout projet d’adhésion après l’élargissement de 2007.
5. Les « critères de Copenhague » sont insuffisants pour définir l'éligibilité des Etats candidats et les frontières de l'Union ;
6. Le critère principal pour une adhésion devrait être le souhait et la capacité de participer à un projet politique démocratique et à la redéfinition d'un modèle social européen ambitieux ;
7. Si tous les Etats membres de l’Union européenne sont des Etats européens, tous les Etats européens n’ont pas vocation à adhérer à l’Union européenne ;
8. La Turquie et la Russie n'ont pas vocation à adhérer à l'Union européenne ;
9. L’Union européenne n’a pas vocation à incarner l’Europe continentale mais l’Europe occidentale. L’ambition continentale existe depuis 1949 à travers le Conseil de l’Europe composé de 45 Etats dont la Turquie et la Russie ;
10. Le Conseil de l’Europe devrait représenter "le troisième cercle" européen et se réformer autour de ses trois zones d’influence principales : l’Union européenne – la Communauté des Etats indépendants/Russie – la Turquie.

Les Jeunes Populaires ne sont pas favorables à l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne (UE). Le projet européen que nous appelons de nos vœux est fidèle à celui imaginé par les pères fondateurs et soutenu par les présidents successifs de la cinquième République, du Général de Gaulle jusqu’à Jacques Chirac. Cette vision d’une puissance politique forte et solidaire évoquée dans la Charte des valeurs de l’UMP n’est pas compatible avec un élargissement démesuré offrant pour seule perspective à nos nations un grand marché intérieur.

Le projet de Constitution né en 2003 des travaux de la Convention sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing propose une nouvelle ambition politique pour l'Europe. Cet objectif n’est pas compatible avec l’adhésion d’un Etat de 65 millions d’habitants aujourd’hui, 80 à 100 millions dans 20 ans, situé à la périphérie du continent et dont nous ignorons tout des attentes en terme d’ambitions politiques, économiques, sociales et sociétales. Adhérer à une zone de libre-échange améliorée comme l'était l’ancienne Communauté Economique Européenne (CEE) est une chose, adhérer à une communauté démocratique rassemblée autour de grandes politiques communes et vivant au rythme d'élections européennes tous les cinq ans en est une autre ! De plus, à travers les buts exprimés par les dirigeants turcs pour promouvoir leur candidature, percent des préoccupations légitimes, mais qui étaient celles de la construction européenne des origines : la paix, la stabilité politique et le commerce.

Or, depuis 50 ans nous sommes allés bien au-delà de la réconciliation et du marché commun pour bâtir un pouvoir politique européen ayant, via la législation communautaire, un impact sur la vie quotidienne des citoyens. Comment imaginer qu'un sixième du Parlement européen puisse être composé de députés ressortissants d'un Etat dont les préoccupations premières et la zone d'influence sont éloignées de celles des actuels pays membres ?

Les critères d'adhésion définie au sommet de Copenhague et inscrits dans les Traités sont insuffisants pour définir l'éligibilité des Etats et "les frontières de l'Union" . Si être un "Etat européen", respecter "les droits de l'homme" et "l'acquis communautaire" tout en ayant "une économie de marché" sont des éléments essentiels, le premier des critères devrait être le fait de partager une vision commune de l'avenir, que ce soit dans la nécessaire rénovation du modèle social européen ou pour la défense de nos intérêts communs dans le monde multipolaire de demain.

Ce critère de l'ambition politique nous semble plus porteur qu'un débat difficile et trop réducteur portant sur la notion « d'Etat européen ». Si ce dernier nous permet de nous définir au Sud par rapport au Magreb (rejet de la candidature du Maroc en 1987), il n'en va pas de même à l’Est par rapport à la partie asiatique du « continent eurasiatique ». Sommes-nous en Europe à Saint-Pétersbourg ? Certainement. Mais à Vladivostok ? Probablement plus. Sommes-nous en Europe à Istanbul, ancienne métropole du monde antique sous le nom de Byzance, également ancienne capitale de la Chrétienté sous le nom de Constantinople ? Probablement. Le sommes-nous toujours à Kars face à l'Arménie ou à Van à quelques kilomètre de l'Iran et de l'Irak ? Assurément plus, puisque nous nous situons en Asie-Mineur. La frontière de l'Europe passe probablement au milieu de ces deux grands Etats, l'identité européenne étant difficile à définir sur des critères comme la religion, la culture ou l'histoire.

L'Europe n'est pas seulement une géographie, mais également une philosophie que beaucoup de peuples peuvent revendiquer. Le véritable enjeu n'est donc pas de mesurer le degré "d'européanité" des pays candidats mais leur aptitude à participer à un projet politique bien particulier. Par ailleurs, si tous les Etats membres de l'Union européenne sont européens, inversement tous les Etats européens n'ont pas vocation à adhérer à l'Union européenne. Le critère de "l'Etat européen" n'est donc pas le plus adéquat pour nous aider à définir les frontières de notre communauté politique élargie.

A la différence du discours de la gauche européenne relayé par le commissaire européen socialiste Günter Verheugen, il n’existe pas selon nous de droit à l’adhésion pour aucun Etat. Pas plus qu'il ne devrait exister, lorsque les critères de Copenhague sont remplis, de droit automatique à l'éligibilité sans débat politique préalable portant sur les motivations des pays candidats. En effet, notre communauté de destin ne se limite plus à des accords commerciaux. Elle correspond à des partages de souveraineté entre des peuples pour définir une partie de leur avenir. Au sommet d'Helsinki de 1999, les chefs d’Etats et de gouvernements, sans consulter personne, ont décidé que la Turquie serait un jour "éligible" pour entrer dans l’Union européenne. Notre analyse est qu'au-delà des pays de l'Europe centrale qui vont adhérer le 1er mai 2004, ce n’est plus aux seuls chefs d’Etats et de gouvernements de décider qui peut entrer dans l’Union européenne. Ce choix appartient également aux peuples.

Contrairement à une idée reçue, très présente dans les motivations des partisans de la candidature de la Turquie, l’accord d’association du 12 septembre 1963 entre la CEE et la Turquie n’envisageait pas d’automaticité entre sa ratification et une adhésion ultérieure. Il n'y a pas eu de promesse engageant de manière définitive l'Union européenne vis-à-vis de son partenaire commercial. Cette idée est d’autant plus absurde que la demande d’adhésion officielle de la République turque n’est intervenue qu’en 1987, soit 24 ans plus tard ! En réalité, l'article 28 de l'accord dit d'Ankara évoquait la possibilité d'une adhésion si l'accord se présentait comme un succès. Non seulement il n'en fut rien (l'accord a même était suspendu à deux reprises !), mais cette hypothèse de 1963 correspondait à l'ancienne CEE, bien avant le tournant majeur qu'à constitué en 1993 la ratification du Traité de Maastricht créant l'Union européenne et une citoyenneté européenne.

Après l'entrée en vigueur de l'Euro et le lancement du processus constitutionnel, la communauté européenne s'est résolument engagée dans un modèle d'intégration politique nécessitant une homogénéité géographique et démographique. Le Traité constitutionnel clos le débat avec son article 56 « L’Union et son environnement proche » et à travers ses choix institutionnels. Il est difficile d’envisager le vote à la majorité qualifiée sous la forme d'une double majorité des Etats et de la population s'appliquant à un Etat n'ayant pas achevé sa transition démographique, ou la représentation proportionnelle au Parlement européen dont à terme un sixième des représentants seraient issus d'un nouvel Etat ayant en commun avec le continent européen moins de 5% de son territoire.

La classe politique européenne a beaucoup tergiversé ces dernières années au sujet de la candidature turque. Ce sujet politiquement "piégé" a été le révélateur de nos propres doutes sur la finalité véritable de la construction européenne ; doutes marquant le refus de choisir entre la tentation anglaise : "simple zone de libre échange" et l'ambition des Etats fondateurs : "Europe communautaire". Bien plus qu'un problème turc, il s'agissait d'un problème européen car selon le projet retenu cette candidature ne contenait pas les mêmes enjeux et ne posait pas les mêmes défis. Il suffit pour s’en convaincre de s’interroger sur les raisons que nous aurions de refuser après une éventuelle adhésion de la Turquie, les candidatures prévisibles de la Géorgie, de l’Arménie, de la Biélorussie, de l’Ukraine, de la Moldavie, de l’Azerbaïdjan…et de la Russie ? Ce n'est plus une Union de 450 millions de citoyens mais une « ONU régionale » de prêt de 800 millions d'eurasiatiques qui se dessinerait. Comme le disait le Président Valéry Giscard d'Estaing le 8 novembre 2002 : "Une organisation régionale de l'Europe et du Proche-Orient, ce n'est plus l'Union européenne, c'est un autre projet".

En l’état actuel des opinions publiques, il convient de lever les ambiguïtés pesant sur cette candidature manifestement incompatible avec les choix institutionnels réalisés depuis plus de dix ans. De plus, les Jeunes Populaires ont la conviction profonde que la position politique et philosophique selon laquelle l’Union européenne devrait rester une dynamique ouverte sans limites géographiques définies va à l’encontre de ce que souhaitent les militants de l’UMP et de ce à quoi aspire une majorité de Français et d'Européens. Si nous nous soucions vraiment de la cohésion entre les positions de l’Union et les citoyens qui la composent, alors nous devons inviter les responsables politiques à définir les frontières géographiques, non pas de l'Europe, mais de l'Union européenne. A défaut d’un tel choix, la Constitution européenne ne serait pas ratifiée. Elle ne le serait pas non plus si cette Europe élargie se prolongeait, sans l'accord des citoyens, au-delà de l'Europe de l'Est libérée en 1989 et des Etats appartenant déjà à notre zone d'influence : la Suisse, la Norvège, l'Islande, les Balkans pacifiés.

Les Jeunes populaires ne se reconnaissent pas pour autant dans les discours caricaturaux et blessants exprimés parfois à l'encontre de cet Etat et de sa population. La Turquie est le seul Etat laïc du monde musulman, un Etat engagé depuis quelques mois dans une large et heureuse mutation politique à caractère libéral. C’est également un Etat membre de l’OTAN dont la solidarité n’a jamais fait défaut au monde libre tout au long de la guerre froide ou après le 11 septembre lorsqu'il apporta son soutient à la guerre d'Afghanistan contre le régime des Talibans. C'est enfin un Etat membre fondateur du Conseil de l’Europe (depuis 1949 !) et de l'Organisation pour la coopération et le développement en Europe (OCDE), et qui dispose à ce titre d'une présence politique ancienne sur notre continent Eurasiatique. De part sa position charnière avec les Balkans, la mer noire et le Proche-Orient, la Turquie est en effet au cœur de la sécurité européenne.

La population turque a une réelle fascination pour la civilisation européenne en général et la France en particulier tant nous partageons dans nos histoires tourmentées beaucoup de points communs. En dépit de nos cultures et traditions différentes, la jeunesse y est occidentalisée et prend de plus en plus modèle sur notre mode de vie, à l'image d'une partie de leurs élites formée dans nos universités. Ce sont des éléments qui doivent nous inciter à ne pas envoyer un signal négatif à tout un peuple.

Ces faits ne doivent pas nous priver pour autant d’un regard critique sur les parts d’ombres de son histoire contemporaine : la non reconnaissance du génocide arménien, la question Kurde, les prisonniers politiques (en particulier Layla Zana, détention définitivement inacceptable), le rôle oppressant de l’armée dans la vie politique. Pourtant ils doivent nous amener à rejeter les discours populistes utilisant la candidature de la Turquie comme un « épouvantail » anti-européen ou visant à agiter une menace islamiste sur l'Europe, menace qui si elle devait exister ne passerait certainement pas par cet Etat dont les structures étatiques et les dirigeants, y compris le parti islamiste modéré du Premier-ministre Erdogan, sont restés fidèles à Mustafa Kemal. Nous devons dénoncer les amalgames caricaturant ce pays, sa grande civilisation marquée par le choix unique dans l'histoire de fonder en 1928 une République laïque et terre d'Islam, carrefour entre l'Orient et l'Occident.

Les frontières de l'Union ne pouvant coïncider avec les frontières incertaines de la géographie européenne, le principal enjeu des années à venir sera de trouver au-delà de l'Europe occidentale réunie au sein de l'Union, une autre forme de coopération avec les Etats européens (ou se réclamant comme tel) dont la taille ou l'éloignement géographique ne peuvent raisonnablement ouvrir la perspective politique de l'adhésion . La Turquie n'est d'ailleurs pas la seule concernée. Comme le dit Peter Balazs : « La question des limites de l’Europe constitue une bombe politique à l’intérieur de chacun des pays qui sont aujourd’hui à l’extérieur de l’Union ». Les Etats d'Europe centrale et orientale dans la zone d’influence russe n'ont probablement pas vocation à adhérer à l'UE. Pourtant eux aussi souhaitent participer à ce qu'ils perçoivent comme étant une formidable expérience porteuse de progrès social, de développement économique et surtout de paix. Eux aussi se sentent "Européens". Tout le dilemme réside dans l'impossibilité de partager ce rêve avec ces européens sans renoncer à ce qui est au cœur de la réussite du projet : la cohésion, la solidarité, l'unité des Etats membres.

L'Union européenne elle-même gagnerait à mieux définir ses relations de voisinage avec ces pays et trouverait assurément un grand intérêt à aborder avec eux des sujets politiques essentiels comme la protection de l'environnement, la politique énergétique, la lutte contre la grande criminalité et les mafias, la lutte contre la prolifération nucléaire et des armes de destruction massive...etc. De manière plus positive, l’Europe carrefour des grandes civilisations et des grandes religions pourraient élargir ses programmes d’éducation (comme Erasmus-Socrates) à l’échelle du continent pour créer un formidable espace de recherche et du savoir.

Un autre projet européen est possible pour et avec la Turquie en Europe. Il s’agit d'imaginer un nouveau partenariat stratégique. Pourtant cette idée de bon sens semble aujourd'hui rejetée par la classe politique Turque, évoquant à son sujet une simple proposition technique sans contenu politique. Cette déception est perceptible. La solution est certainement à chercher dans l'établissement de liens institutionnels autres qu'une adhésion à l'UE. Or, une organisation paneuropéenne existe déjà à travers le Conseil de l’Europe. Installée au Palais de l'Europe à Strasbourg, cette organisation internationale est dotée d'une assemblée composée de parlementaires ressortissants de 45 Etats (y compris la Russie et la Turquie), d'une Cour de justice rendant des arrêts directement invocable par les justiciables, et tire sa notoriété de la Convention européenne des droits de l'homme (CEDH) qui en est sa charte fondatrice. Lancé en 1949, le Conseil de l'Europe est aujourd'hui injustement ignoré des médias et présenté à tord comme "l’antichambre" d’une adhésion à l'Union européenne. Son échec dans la gestion de la guerre en Tchétchènie l'a fortement décrédibilisé et cet affaiblissement est préoccupant parce que sa baisse d'influence ne pourra à terme qu'entraîner une pression supplémentaire à l'élargissement sur l'UE. A défaut d'y céder, la disparition progressive du Conseil de l'Europe pourrait conduire à une nouvelle division entre les Européens membres de l'Union Européenne et ceux restés isolés de l'autre côté...du nouveau mur.

La seule alternative institutionnelle à l'adhésion passe par une relance du Conseil de l'Europe permettant d'organiser l’Europe continentale autour de ses trois grandes zones d'influences : Union européenne, CEI-Russie et Turquie. Une telle organisation politique pourrait offrir un cadre institutionnel plus solide et plus pérenne qu'une simple démarche contractuelle ou associative telle qu'un partenariat stratégique, et ce alors que de grands périls demeurent présents au cœur de notre continent et à sa périphérie proche. De plus, ce projet reconnaîtrait à la Turquie un droit à prendre sa part du rêve européen, non pas comme un Etat parmi 30, mais comme une grande puissance coopérant avec deux autres. Seul ce projet de coopération (et non d'intégration !) politique est susceptible de créer une forme originale et adaptée de gouvernance paneuropéenne. Il est important de relever qu'une telle perspective est envisageable sur la base des travaux de la Convention, le Traité constitutionnel dans son article 7.2 ouvrant la voie à l'adhésion de l'Union européenne à la CEDH. Un tel choix n'est pas une simple et anecdotique avancée juridique obtenue malgré l'hostilité des juges communautaires à l'idée de devoir soumettre leurs arrêts à l'éventuelle censure d'une cour supérieure. Cet article est plus probablement le choix discret mais délibéré d'envisager dans l'avenir la participation directe de l'Union européenne à une seconde vie du Conseil de l'Europe.

Au bilan, la candidature de la Turquie nous amène à nous interroger sur les finalités véritables de notre Union ainsi que sur ses frontières. Et donc sur son voisinage. Imaginer l’Europe au-delà des frontières de cette communauté de bientôt 30 Etats, c'est déjà percevoir que l'Union européenne n'est pas toute l'Europe et que l'un des enjeux des prochaines années sera l'organisation de l'Europe continentale, ce que des hommes politiques français comme Alain Juppé ou Edouard Balladur appellent "le troisième cercle". Pour nous, le premier cercle est celui de la nation, le deuxième cercle est celui de l'Union, le troisième sera celui de l'Europe continentale.

Si nous ne sommes pas favorables à l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, nous assumons l’idée que son histoire et sa géographie en font un partenaire géopolitique incontournable. C’est désormais aux peuples et dirigeants de l’Union européenne d’apporter une réponse crédible qui ne pourra être qu'une alternative politique à l’adhésion. Par une telle démarche, nous serions alors fidèles à l’esprit de la construction européenne qui depuis plus de 50 ans à travers le Conseil de l'Europe et l'Union européenne cherche à « unir des hommes » à tendre la main, à ne jamais stigmatiser, rejeter ou blesser. C’est pour cette raison que les Jeunes populaires souhaitent qu’à l’occasion de son Conseil national, l’UMP prenne position, comme la CDU/CSU allemande, pour « une troisième voie » : celle d'un partenariat renforcé ou d'une relance concertée et ambitieuse du Conseil de l'Europe. Cette démarche est plus conforme aux intérêts véritables de la Turquie et à notre histoire commune, celle d’hier et celle de demain. Notre histoire en Europe. Paris, le 1 mars 04

La Turquie dans l'Union européenne, résolument, par Abdullah Gül. Le Monde 10.12.2002

« L’Union développe avec les Etats de son voisinage des relations privilégiées, en vue d’établir un espace de prospérité et de bon voisinage, fondé sur les valeurs de l’Union et caractérisé par des relations étroites et pacifiques reposant sur la coopération ».

Députée d’origine kurde élue démocratiquement au Parlement Turc en1991 à l’âge de 30 ans, condamnée en 1994 à 15 ans de prison comme son mari, Medhi Zana. Lauréate 1995 du prix Sakharov du Parlement européen.

Colloque 22/11/03 "une Constitution pour la nouvelle Europe"organisé par le Mouvement Européen-France à l’invitation de Pierre Lequiller. Peter Balazs a depuis été proposé au poste de Commissaire européen.

Recep Tayyip Erdogan : "Une telle chose n'existe pas pour la Turquie, il ne peut en être question" le 16.02.04

Angela Merkel (Présidente de la CDU) le 16.02.04 à l'occasion d'une visite en Turquie.