Kremlin " qui l'emporte, de peu certes mais suffisamment
pour être aux commandes. Rien que très normal
mais cette fois le peuple d'Ukraine a décidé
de résister à l'impérialisme. Certes
la coalition des " Orange " peur paraître
hétéroclite mais au moins s'agit-il de gens
courageux qui défilent depuis 15 jours en ne demandant
qu'une chose, que le verdict des urnes soit respecté.
La Cour Suprême vient de prendre une décision
encourageante qui va dans ce sens mais la lutte pour eux n'est
pas finie.
Il paraît logique que la Russie cherche à garder
dans son giron géostratégique l'Ukraine et ses
énormes ressources. Mais il convient tout de même
de se demander pourquoi autant de pays cherchent à
s'émanciper de la tutelle russe. Certes Vladimir Poutine
n'est pas responsable de tous les maux. Il a hérité
comme ses prédécesseurs d'un pays exsangue et
ruiné par 50 de communisme ; il se raccroche donc,
car il n'a plus que cela au mythe de la grande Russie. Il
faut toutefois noter que M. Poutine n'a pas précisément
ouvert son pays depuis qu'il est au pouvoir. Aucune des réformes
structurelles n'a été faite, la corruption est
toujours omniprésente et nous voyons mal comment un
ancien responsable du KGB romprait avec les vieilles traditions
communistes russes d'autoritarisme, de centralisation du pouvoir
et de déni démocratique.
Nous sommes à l'heure de la mondialisation. Les citoyens
peuvent comparer les régimes, les institutions et les
économies. Or ce qui marche le mieux ce sont la démocratie
te l'économie de marché. Certains en France
doutent du capitalisme et de la société libérale.
Ce 'est pas le cas des ukrainiens qui manifestent depuis 3
semaines. Nous avons sûrement à apprendre d'eux
que la liberté se mérite. Les modèles
anti-libéraux agissent comme des repoussoirs dans le
monde. C'est une bonne nouvelle mais il nous reste beaucoup
à faire pour qu'il en soit de même chez nous.
En effet, le communisme est chez nous, jusqu'à preuve
du contraire toujours vivant.
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